vendredi 19 décembre 2014

L'affaire Nara Wong: Dernière ligne droite avant le lancement... chapitre 2

Bonjour à tous,

C'est avec joie que nous vous faisons découvrir aujourd'hui un élément important de l'album: la couverture.
Et une bonne couverture, c'est s’assurer que le lecteur la remarque et feuillette votre album pour un éventuel achat.

Jean-Marc et moi-même avons beaucoup réfléchi, tenter, recommencer, réfléchi de nouveau, essayer, tâtonner avant de trouver la bonne formule (on l'espère) pour la couverture.

Puis, nous l'avons confier à Florent Daniel, coloriste. Le rendu est remarquable. Un grand merci à lui pour son travail et son professionnalisme.

Comment? Ah, vous voulez la voir cette fameuse couverture de "L'affaire Nara Wong".

Et bien la voici. Qu'en pensez-vous?

A bientôt!



mercredi 12 novembre 2014

L'affaire Nara Wong: Dernière ligne droite avant le lancement... chapitre 1

Oups!

Que de temps avons nous laissé passer avant de revenir en ces pages.
Ce n'est pas que nous ne voulions pas vous tenir au courant ou vous montrer quoi que ce soit de ce tome 2 attendu. Non, c'est que nous étions entièrement concentré sur sa conception.

Aujourd'hui, nous sommes tout proche d'avoir finalisé l'album. Jean-Marc a terminé le dessin des 46 planches. Merci à lui pour sa patience et sa ténacité car je-le scénariste ne lui ai pas fait de cadeaux niveau défi, notamment dans les dernières planches.

C'est désormais autour de la couleur d'entrer dans la danse. Et nous sommes heureux d'acceuillir un petit nouveau dans la "team Farell", puisque Michael Bettinelli vient nous rejoindre. Il s'occupe donc de mettre de la couleur sur nos décors et nos personnages.

Voici d'ailleurs un extrait que nous vous laissons découvrir. Qu'en pensez-vous?

A bientôt!




samedi 21 septembre 2013

Quelques questions aux auteurs...

Alors que le premier tome est disponible depuis cet été et que le second est en train d'être mis en images, voici quelques questions aux auteurs concernant l'aventure du premier volume et des informations sur le second....



Comment a commencé l'aventure Krys Farell ?

Emmanuel : Jean-Marc je te laisse parler. Un père parle toujours très bien de son enfant (rire)

Jean-Marc : Merci Manu. L’idée du personnage de Krys m’est venue après les attentats du 11 septembre 2001. Je voulais créer un agent spécial qui pourrait s’infiltrer dans les réseaux terroristes du monde entier, de manière à ce qu’un tel drame ne puisse jamais se reproduire. J’avais les idées dans la tête, mais les mettre en scène, c’est une autre paire de manches (sourire). J’ai donc posté une petite annonce sur un site de BD spécialisé, avec un aperçu de mon histoire, et un dénommé Emmanuel Beaudry m’a répondu. Son professionnalisme et sa motivation m’ont immédiatement séduit. Voila comment est né Krys Farell.

Comment se passe le travail entre vous ?

JM : On ne peut mieux. Nous essayons d’être le plus réactif possible, toutes les décisions sont prises ensemble, un vrai travail d’équipe. Tu as peut-être des précisions à ajouter Manu ?

E : Oui, c'est çà. Nous travaillons bien sûr chacun sur notre partie respective, mais nous pouvons évidemment interagir sur le travail de l'autre : Jean-Marc apporte des idées pour le scénario et j'apporte des ajustements sur le découpage et la mise en scène en cours de route.



Quel est votre sentiment à la sortie de ce premier tome ?

JM : Tout d'abord un sentiment d'aboutissement. La réalisation de cet album à pris un an ce qui n'est pas rien. Mais c'est aussi un rêve de gamin qui se réalise : avoir son propre album de bande dessinée avec le héros que l'on a créé. Et puis très vite un second sentiment est arrivé : le manque. Celui ne plus prendre le stylet pour dessiner Krys ou un autre personnage de l'histoire.

E : Celui du devoir accompli. Nous sommes parti de loin. Au début nous n'avions pas grand chose si ce n'est Krys, cette histoire de menace biologique et l'envie d'aller au bout de l'aventure. On ne savait pas où cela nous mènerait mais on souhaitait publier cet album, même en auto-édition s'il le fallait. Nous étions loin d'imaginer qu'il trouverait éditeur.

En parlant d'éditeur, comment ça se passe avec un éditeur comme YIL édition ?

JM : Pour l’instant tout ce passe très bien, Yannick est quelqu’un de très disponible, et surtout à l’écoute de ses auteurs.

E: C'est assez formidable de trouver des éditeurs à l'écoute, prêt à prendre des risques et à donner leur chance à des auteurs inconnus. Le travail d'édition s'est fait en toute sérénité. YIL est une jeune maison d'édition où tout est artisanal : de la fabrication du livre à sa distribution. On se sent un peu comme chez soi. Ca fait du bien.

Qu'avez-vous préférer faire sur cet album ?

JM : J’ai pris beaucoup de plaisir sur les dessins du building et sur la poursuite automobile, aussi sur les décors qui étaient nombreux et variés. Pas de quoi s'ennuyer !

E : Ce qui finalement était le plus complexe, à savoir prendre toutes ses histoires parallèles et les faire se rejoindre en un seul point. Et rendre cela crédible et compréhensible. J'ai bien aimé également y mettre quelques touches d'humour.

Et sur quoi avez-vous le plus souffert ?

JM : Sans aucun doute, je dirais l'acting, la gestuelle des personnages pour les rendre vivants et que cela sonne juste et réaliste. Egalement rendre les personnages reconnaissables pour le lecteur à chacune de leur apparition. Pour cela, j'ai décidé au cours de la création de l'album de modéliser chaque personnage en 3D. C'est un travail qui prend du temps au départ mais qui finalement permet d'en gagner sur le long terme. Encore plus s'il s'agit de personnages présents sur plusieurs tomes.

E : L'une des dernières scènes d'action de l'album, une fusillade. Je devais mener l'action mais je n'avais que très peu de place pour le faire. Et impossible de déborder car nous étions en fin d'album, et il ne serait pas resté assez de planches pour dessiner la fin. Mais cette situation m'a finalement permis, je pense, de rendre le découpage plus brut, plus vif et direct. Parfois le mal c'est le bien. (rire)

Comment s'est déroulée la rencontre avec Caroline, la coloriste ?

JM : Par une recherche classique à travers des annonces sur des forums notamment. Plusieurs personnes ont répondu, nous leur avons fait passer des essais. Et c'est Caroline qui à repondu au plus proche de nos attentes en terme de couleurs et d'atmosphère.

E: Ce qui nous à permis d'embaucher Caroline c'est notre campagne sur My Major Company. Il ne faut pas l'oublier, si Krys existe aujourd'hui c'est aussi parce-que de nombreux internautes ont crus au projet et nous ont financièrement soutenu. On ne les remerciera jamais assez.

La réalisation du tome 2 vient de commencer. Que pouvez-vous nous dire sur celui-ci ?

JM : Ah là, je te laisse la parole Manu !

E : Il s'intitule « L'affaire Nara Wong ». On ne va pas tout raconter ici bien sûr mais il s'agit de la suite directe de « Menace biologique ». L'album commence quelques heures à peine après la dernière planche de celui-ci. D'un côté il répondra à toutes les questions restées en suspens dans le tome 1. De l'autre, comme son titre l'indique, il se focalisera sur le personnage de Nara Wong. Nous n'en faisons pas le personnage principal, mais toute l'intrigue tourne autour d'elle. Qui est-elle ? D'où vient-elle ? Pourquoi a-t-elle échafaudé ce plan diabolique ? Et pas mal d’autres surprises bien sûr.
Nous découvrirons également le RedEye et certains de ces occupants.

Les lecteurs qui n'auront pas lu « Menace biologique » pourront-ils quand même comprendre ce second tome ?

E : Oui tout à fait. Nous faisons en sorte que les lecteurs du tome 1 obtiennent les réponses aux questions qu'ils se posaient. Mais nous donnons également toutes les informations nécessaires aux nouveaux lecteurs pour comprendre toute l'affaire. Ceci dit, on espère que nos lecteurs liront les deux (sourire).

Techniquement, allez-vous changer des choses dans votre processus de création ?

JM : Oui, bien sûr. Comme nous avons progressé au cours de la réalisation du premier tome nous allons continuer et tenter de nouvelles choses. Pour ma part, je vais travailler sur l'encrage pour le rendre plus fin et plus précis. Je vais travailler les ombrages et les aplats de noir aussi, qui n'étaient pas assez existants à mon avis. Je pense également vectoriser les textes, pour qu'ils ne perdent pas en définition et en qualité au moment de l'impression. On n'y pense pas assez mais la bande dessinée c'est aussi souvent du texte. (rire)

E: En tant que scénariste, ma tâche consiste aussi à facilité le travail de Jean-Marc. En tout cas, en termes de gain de temps. Je vais tenter d'être encore plus précis dans mes descriptions. Je lui donnerai également dorénavant un exemple de mise en page des cases telle que je la vois. C'est à titre indicatif et l'on peut toujours en discuter entre nous, mais je crois que c'est quelque chose de constructif. Je travaille aussi avec des images de références dès que je le peux.

Si vous deviez citer votre personnage préféré dans l'univers Krys Farell, lequel serait-il ?

E: Je ne m'y attendais pas en commençant l'écriture mais j'ai adoré écrire les dialogues et les situations du duo de flic McArthur et Jameson. Je trouve qu'ils forment un duo comique classique avec le clown blanc et l'auguste. Ils seront présents dans « L'affaire Nara Wong ». Ce qui n'était pas sûr vu la fin du tome 1. Mais je les aime tellement que je réussi à les intégrer dans la suite de l'histoire. J'aime aussi Lucy, personnage énigmatique, mais destiné à devenir un personnage important de l'univers Krys Farell. Je sais certaines choses sur elle... mais je ne vous dirais rien (rire).